Nous sommes tous des piétons. En sortant de nos voitures, nous perdons le statut d’automobiliste. En quittant la selle de notre vélo, nous perdons notre condition de cycliste et quand on descend de la trottinette électrique, on redevient piétons, de fragiles piétons qui doivent affronter tous les dangers des engins à roues bien souvent motorisés.
Lorsque l’on est piéton, on est méfiant, dans la crainte d’une collision. Quand on monte sur des roulettes, on n’est plus le même : on manque de courtoisie, devenant le roi de l’espace et négligeant le piéton.
Mais pour quelle raison mépriser les personnes qui se déplacent à pied ? Parce qu’elles vont moins vite sûrement, donc ralentissent notre progression vers l’arrivée. Arrivée qui, soit dit en passant, nous relèguera tôt ou tard dans le rôle de piéton.
Pourquoi aller plus vite ? Pourquoi ne pas profiter tous ensemble des bienfaits de la marche, de l’air moins pollué par des engins thermiques dont le nombre diminue en ville ? Prenons le temps de vivre en harmonie les uns avec les autres.
C’est pour cela qu’un code a été instauré : le code de la route qui, s’il est respecté par tous, permet de vivre de façon respectueuse pour les autres et pour nous-mêmes dans la rue, sur les trottoirs et dans les espaces partagés.
Thème du dossier de ce journal, la règle qui régit les déplacements doux n’est pas si dure à appliquer et respecter.
Alain Mangini
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