Samedi dernier il y avait une agitation inhabituelle sur le trottoir devant le théâtre du Cerisier. Par curiosité et invité par Henri Bonnithon, le maître des lieux, je suis entré.
Tout l’espace était richement décoré. On découvrait étonnamment un caravansérail, halte hôtelière privilégiée pour les caravanes dans le désert, lieu de repos pour les hommes et les animaux.
Les tentures murales, les tapis, les poufs, définissaient un espace intime en demi cercle où se déroulerait le spectacle. Dans un angle, plus à l’abri, quelques tabourets délimitaient un coin tranquille propice aux palabres et à l’échange de mets et de boissons.
Tout cela, sous les regards éloquents de masques du Bali exposés dans des niches enluminées sur les murs et le plafond. Ils étaient présentés de façon à mettre en évidence les magnifiques détails ouvragés de leurs bois sculptés ainsi que leurs couleurs vives.
On s’y croyait – Un beau décor, un dépaysement certain qui ne pouvait qu’annoncer un spectacle original qui affichait déjà complet « Le vent des routes et Arkan »
Bravo aux bénévoles et artistes de ce beau théâtre associatif.
Le Charles